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Femmes syriennes enlevées : entre atrocité et identité menacée

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Femmes syriennes enlevées : entre atrocité et identité menacée

Source: RTBF

Depuis le déclenchement de la guerre en Syrie en 2011, l’insurrection populaire contre le régime d’Assad s’est transformée en un conflit armé complexe marqué par l’implication de puissances régionales et internationales. Le Front al-Nosra, d’idéologie salafiste djihadiste, a émergé en 2012 sous la direction d’Abou Mohammad al-Joulani, avant d’évoluer en 2017 pour devenir Hayat Tahrir al-Sham (HTS), qui a pris le contrôle d’Idlib et d’autres régions. Le pays a basculé dans ce que l’on peut appeler une "économie de la violence" : le recours à la force n’est plus seulement un outil de domination politique, mais aussi un système d’accumulation de richesses et de pouvoir.

Avec la prise de pouvoir de HTS en Syrie, sous la direction d’al-Joulani (également connu sous le nom d’Ahmed al-Sharaa, et devenu président de transition), le pays a été marqué par des massacres à caractère confessionnel visant à consolider l’autorité par la terreur.

Les attaques menées sur la côte en mars, justifiées officiellement comme une réponse à une rébellion, se sont traduites par le ciblage systématique de civils alaouites, y compris des femmes et des enfants, dans une logique de punition collective et d’intimidation. De même, le massacre de Soueida en juillet, précédé d’une campagne de propagande et de la déstructuration des instances locales druzes, a été exécuté par des milices préparées idéologiquement et appuyées par des tribus alliées, avec pour objectif de contraindre la population druze à la soumission. Dans les deux cas, la violence confessionnelle a été instrumentalisée comme outil central de domination politique et sécuritaire.

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https://www.rtbf.be/article/femmes-syriennes-enlevees-entre-atrocite-et-identite-menacee-11595448

Depuis le déclenchement de la guerre en Syrie en 2011, l’insurrection populaire contre le régime d’Assad s’est transformée en un conflit armé complexe marqué par l’implication de puissances régionales et internationales. Le Front al-Nosra, d’idéologie salafiste djihadiste, a émergé en 2012 sous la direction d’Abou Mohammad al-Joulani, avant d’évoluer en 2017 pour devenir Hayat Tahrir al-Sham (HTS), qui a pris le contrôle d’Idlib et d’autres régions. Le pays a basculé dans ce que l’on peut appeler une "économie de la violence" : le recours à la force n’est plus seulement un outil de domination politique, mais aussi un système d’accumulation de richesses et de pouvoir.

Avec la prise de pouvoir de HTS en Syrie, sous la direction d’al-Joulani (également connu sous le nom d’Ahmed al-Sharaa, et devenu président de transition), le pays a été marqué par des massacres à caractère confessionnel visant à consolider l’autorité par la terreur.

Les attaques menées sur la côte en mars, justifiées officiellement comme une réponse à une rébellion, se sont traduites par le ciblage systématique de civils alaouites, y compris des femmes et des enfants, dans une logique de punition collective et d’intimidation. De même, le massacre de Soueida en juillet, précédé d’une campagne de propagande et de la déstructuration des instances locales druzes, a été exécuté par des milices préparées idéologiquement et appuyées par des tribus alliées, avec pour objectif de contraindre la population druze à la soumission. Dans les deux cas, la violence confessionnelle a été instrumentalisée comme outil central de domination politique et sécuritaire.

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